Au cours des années 1674 à 1677, les correspondants de Bayle se divisent en deux groupes, comme précédemment : d’une part, sa famille et, d’autre part, les amitiés nouées à Genève (voir l’introduction au tome 1er). S’y ajoutent seulement trois personnes : un cousin, Jean Bruguière de Naudis (Lettre 99), qui avait fait ses études avec Bayle au collège jésuite de Toulouse, et qui entretiendra par la suite une correspondance assez nourrie avec lui ; Louise Marcombes (Lettre 102), dame de compagnie de la comtesse de Dohna, restée en termes amicaux avec Bayle après son départ de Coppet à Rouen ; et A. Ribaute (Lettre 130), tailleur huguenot, originaire sans doute du pays de Bayle, puisqu’il se fait appeler « M. Carla », qui joue un rôle essentiel dans le réseau des amitiés huguenotes, étant l’intermédiaire, la « boîte aux lettres », de la correspondance des uns et des autres. Ribaute rend par ailleurs d’innombrables services à ses coreligionnaires, et c’est lui qui trouvera une place pour Bayle à Paris comme précepteur auprès de la famille Beringhen.

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Voltaire Foundation
hdl.handle.net/1765/38130
Erasmus School of Philosophy

Labrousse, E., Bergon, L., Bost, H., James, E., McKenna, A., Pitassi, M.-C., … Whelan, R. (2001). Correspondance de Pierre Bayle. Tôme deuxième: novembre 1674-novembre 1677. Lettres 66-146. Retrieved from http://hdl.handle.net/1765/38130