La philosophie utilitariste soutient que les politiques publiques devraient promouvoir le bonheur des gens. Cette théorie morale suscite des objections : elle serait irréaliste au plan pratique et indésirable au plan idéologique. Le principe du bonheur pour le plus grand nombre demeure donc marginal au plan politique. Dans cet article, les objections philosophiques classiques sont confrontées aux résultats récents de la recherche empirique sur la satisfaction de vivre et sont réfutées. Le bonheur est un but qui peut servir de critère utile dans les domaines des politiques publiques et de la thérapie individuelle.

, ,
hdl.handle.net/1765/12317
Department of Sociology

Veenhoven, R. (2007). Le bonheur du plus grand nombre comme but des politiques sociales. Retrieved from http://hdl.handle.net/1765/12317