2013
Néopatrimonialisme et développement: Le rôle de pilote des poches d’efficacité
Publication
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Revue Internationale de Politique Comparée , Volume 20 - Issue 3 p. 79- 96
Introduction
Sous l’influence de l’approche néo-institutionnelle de la politique et de
l’économie qui domine actuellement, le développement est presque toujours
mis en relation avec les cadres institutionnels régissant les sociétés
et les économies. La nature de l’État joue traditionnellement un rôle
important dans les explications néo-institutionnelles du développement. En
particulier, la distinction entre ce que l’on appelle les États « développementaux
» et « prédateurs » a souvent été prise comme point de référence
dans les débats sur le développement et ses résultats. Selon Peter Evans,
les États développementaux « ouvrent des perspectives entrepreneuriales à
long terme aux élites privées, en les incitant davantage à investir dans les
changements transformatifs, et en limitant les risques », alors que les États
prédateurs « absorbent des sommes si importantes d’un surplus qui pourrait
autrement être investi, tout en fournissant si peu de ‘biens collectifs’ en
échange, qu’ils freinent bel et bien la transformation économique »
Additional Metadata | |
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hdl.handle.net/1765/50872 | |
ISS Staff Group 2: States, Societies and World Development | |
Revue Internationale de Politique Comparée | |
Organisation | International Institute of Social Studies of Erasmus University (ISS) |
Hout, W. (2013). Néopatrimonialisme et développement: Le rôle de pilote des poches d’efficacité. Revue Internationale de Politique Comparée, 20(3), 79–96. Retrieved from http://hdl.handle.net/1765/50872 |