La mondialisation c’est l’intensification des contacts entre les cultures et les formations sociales des différents continents. Elle a été favorisée par le développement rapide des moyens de transport et des technologies de communication sophistiquées, facilitant la diffusion des idées et les déplacements des personnes. En reconnaissant la diaspora comme dispersion non seulement des personnes mais aussi des idées d’un endroit à un autre, cette étude a comme sujet les transformations sociales au Congo1 Kinshasa. Pour appréhender ces transformations j’utilise comme cadre un mouvement religieux des Congolais en Europe. Je vais étudier ce mouvement dans son ensemble et centrer mes observations et analyses particulièrement sur les femmes, au sujet de la manière dont elles reproduisent dans leur nouveau pays de séjour l’habitus (Bourdieu 1986: 40) congolaise comme on pourrait l’observer dans leur pays d’origine. Ma thèse est qu’au delà de la singularité qui distingue chaque personne, les femmes engagées dans les mouvements transnationaux et transethniques véhiculent dans leur nouveau lieu de séjour un mode de pensée et d’agir, reformulé il y a bien longtemps comme production culturelle résultat des contacts ayant eu lieu au Congo.

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Binsbergen, Prof. Dr. W.M.J. van (promotor), Beek, Prof. Dr. W.E.A. van (promotor)
Erasmus University Rotterdam , Afrika-Studiecentrum Leiden - ASC
hdl.handle.net/1765/10895
Erasmus School of Philosophy

Ndaya Tshiteku, J. (2008, January 18). 'Prendre le BIC': Le combat spirituel Congolais et les transformations sociales. Retrieved from http://hdl.handle.net/1765/10895